PixelSpace est un pavillon paramétrique qui tire son inspiration du pixel-art. Cette installation s’est développée dans le cadre d’un projet jumelé entre l’école d’architecture du Koweit et la AA School de Londres. Cette architecture singulière offre un espace intérieur intime profitant d’un jeu de lumière permit par l’assemblage d’éléments pliés. Ce pavillon combine une volumétrie structurant le projet, réalisée en panneaux de bois assemblés. Avec une déclinaison de « voxel » de différentes tailles formant l’enveloppe de ce projet.
Processus de conception & application paramétrique
Le schéma ci-contre explique le principe volumétrique qui à donné la forme au pavillon, dans une première forme cubique des surfaces diagonales sont introduites pour permettre la filtration indirecte de la lumière. Il s’agit d’un travail à la volumétrie simple car toute l’attention s’est plutôt portée sur le travail de l’enveloppe définie par ces « voxel ».
Le voxel (contraction de « volumetric pixel ») est un pixel en 3D. Tout le principe paramétrique du projet découle des ces voxels. Les architectes ont définit une grille tri-dimensionnelle sur le volume initial en appliquant le concept de voxel, ensuite ils ont imaginé une combinaison de 4 éléments standardisés qui s’assemblent sur la façade. Cette logique de voxel permet une rotation des éléments sur les trois axes (x,y,z), cela se combine ainsi aux 4 différents modules afin de donner la rythme et la variété de la façade.
Assemblages & Construction du pavillon
Pour la réalisation du projet l’équipe de conception s’est penchée sur les méthodes d’assemblages des différents éléments. Après avoir détaillée les 4 types d’éléments assemblés en trois dimension, ils ont repris la même méthode que Marc Fornès a développé tout au long de son travail dans « The very many ». Qui est celle du calepinage d’une forme 3D complexe, de ce calepinage découle un ensemble de pièce ayant une place spécifique dans l’espace 3D de la structure, qui peuvent ensuite être mises à plat sur un plan 2D et d’en créer une pièce plane qui se redéveloppe en 3D par pliage. Les pièces planes sont dans le même métal que les bombes aérosols, puis sont découpées au laser. Ensuite chaque élément est assemblé en atelier avec des rivets (6262) pour former les différentes façade du pavillon. Pour finir les façades sont plaqués sur place sur la volumétrie en bois. Cette volumétrie en bois s’établie légèrement en porte à faux, on peut ainsi en déduire qu’elle doit être maintenue en place par encastrement dans le socle qui sert d’estrade mettant en valeur le projet.
