Œuvre de l’architecte Italien

Renzo Piano

Musée Djibaou, centre culturel Nouméa nouvelle Calédonie(1993-1998).


En hommage à la figure politique emblématique, nationaliste,

Jean Marie Djibaou né à Hiengheine (nouvelle Calédonie).


 

 

Musée de Djibaou- centre culturel-

nouvelle Calédonie(1995-1998).

Source de photos : https://www.pratariversidevillage.com/fr/project/


 

Présentation du projet :

Le centre culturel de Djibaou est un pôle de développement, de la création artistique, et un centre de diffusion de la culture contemporaine. il affirme la culture kanake dans son patrimoine, dans son actualité et sa création.

Un lieu privilégié de rencontre et de création culturelle en nouvelle Calédonie.tout en donnant à la culture kanake sa place »culture de référence », il suscite l’émergence de pratiques et de références culturelles nouvelles et communes à la nouvelle Calédonie.

 

Source de photos :https://www.nouvellecaledonie.travel/fr/annuaire-professionnels/activites/centre-culturel-tjibaou


Fiche technique :

Réalisation de l’architecte : Renzo Piano.

Date et durée de réalisation : 1991-1998.

Situation : il se situe à l’est de Nouméa en Nouvelle Calédonie, dans une réserve naturelle le long de la côte, entouré de lagunes et de mangroves, à environ de 10 km du centre, sur la presqu’île de Tina.

Genre : centre culturel qui se compose de 03 villages avec en total 10 cases.

Ses dimensions : 6970m², s’étend sur 08 hectares, longueur 387m, largeur49m, hauteur 20-28m, capacité d’accueil 6000 personne.

Mouvement : Post-moderne adapté à la culture du kanake.

Caractéristique : incorporant des éléments industriel hautement technologique dans la conception de toute sorte de bâtiments, ce style est un prolongement du mouvement moderne en utilisant tout ce qui rendu possible par les avancées technologiques .

Fonction : centre poly-culturel comprenant à la fois ;un musée, une médiathèque, un centre de spectacle, un pole de recherche et de création ainsi qu’un parc paysager et botanique.


Schéma fonctionnel :

Le projet est entièrement tissé et basé sur l’unité, maintenir l’ordre dans les éléments, pour atteindre de part sous forme, utiliser la répartition des ressources, maintenir un mondial unifié, ils s’étend sur 03villages chacun de ses villages à sa fonction.

 

 

 

Le centre culturel est fondé sur le respect de son histoire et des traditions kanak. Le projet est basé sur le village traditionnel Indien de cette partie du pacifique.

Source de photos : traitement d’étudiant.


Le projet à une forme abstraite composée de forme géométrique simple, le cercle et le carré,mais leurs assemblages crée une confusion.

la disposition est faite selon un axe structurant qui est la colonne vertébrale représentant la promenade centrale rappelant les villages traditionnels.

Les espaces et les plans sont clair et lisibles car l’ensemble est organisé en 03 grands ensembles(villages)et, chaque village contient plusieurs espaces reparties d’une manière distinctive.

 

Source de photos : traitement d’étudiant.


Cabane ou « hutte moderne »  :

l’inspiration venait des huttes éphémères et qu’il devait travailler avec les matériaux indigènes, le bois et les feuilles du palmiers, mais il devait faire aussi un bâtiment contemporain qui peut endurer, pour cela il à fait appel à des éléments techniques nouveaux avec l’essence de l’architecture traditionnelle kanake

Exemple :il préférait d’utiliser au lieu du bois indigènes l’acajou et l’iroko, jugés par l’architecte étant plus résistant aux parasites( termites, vers à bois et moisissures…etc) et à la putréfaction due à l’humidité.

Et pour soutenir la structure et le cadre en bois, il referait une structure en acier galvanisé moderne pour renforcer la résistance.

Le béton,l’aluminium et le verre complètent l’ensemble des matériaux utilisés.

Source de photos : https://www.admagazine.fr/architecture/balade/diaporama/les-10-projets-les-plus-celebres-de-renzo-piano/60738


Intégration au site :

Le projet épouse parfaitement la morphologie du site( suivant les courbes de niveau pour un minimum de terrassement possible).

Source de photos : traitement d’étudiant.


Caractère général de la forme géométrique :

La forme des cases est inspirée de la culture du kanak, le centre présente un volume monumental éclaté composé de formes complexes et dynamiques qui donne au projet l’aspect inachevé .

 

Source de photos : https://www.pratariversidevillage.com/fr/project/


Principes d’organisation :

la façade du projet est monumentale composée de plusieurs éléments verticaux qui accentuent cet effet d’imoncité, elle est à la fois simple est plane dans ses nervures fine et lourde par sa présence .

 

Source de photos : https://www.pratariversidevillage.com/fr/project/


Processus de création et de transformation :

Étape 01: pour assurer un meilleur ancrage au sol solide et efficace le concepteur et son équipe technique ont opté, pour un système de boulonnage dit dynamique, au moyen de l’acier qui est résistant à la fois aux forces de la compression et de la torsion( horizontales, verticales et de rotation) et pour une meilleure gestions des forces et des descentes des charges .

le parti architectural n’est pas négligé dont le concepteur s’est donné le concept d’éviter toutes modifications du paysage et de la topographie du site, ce qui explique l’exclusion de l’idée d’opter pour des fondations autres, la deuxième raison est que ce système permet de construire très haut, très léger à faible coût.

Étape 02 : les deux sorties de l’ancrage au sol donne lieu à deux structures métallique différente d’une forme ovale élancée vers le ciel, orientées précisément pour une meilleure gestion des vents, tout en laissant un vide commun pour des raisons de ventilations, un ordre de différence de hauteur existe qui est de 2.50m entre les deux structures métalliques.

les deux structures verticales métallique sont raccordées par des structures horizontales pour des raison de stabilité technique et éviter le flambement des éléments verticaux( toutes les 01 mètres).

Cela à donné naissance à un système d’ancrage solide et une structure verticale métallique complexe à double peaux de différentes hauteurs .

Le parti architectural dans cette deuxième parti n’est pas aussi négligé parce que la structure restera apparente à la fin du projet, ce qui est un autre concept auquel a pensé l’architecte qui donne à la construction un caractère d’incomplétude qui marque la singularité du projet .

Étape 03 : une fois que l’âme du projet( structure) est achevée avec un système d’ancrage métallique et une structure métallique dans le sens vertical et horizontal, l’architecte a installé des éléments verticaux en bois(acajou-bois local) dans les points d’entrecroisement des deux structures métalliques verticales et horizontales. les lattes en bois sont élancées vers le ciel dont la hauteur change progressivement, décroissante en allant du centre au cotés.

le choix du matériau bois est principalement justifié pour des raisons d’étiques architecturales qui reprend le matériau utilisé dans la hutte kanak traditionnelle, et ce matériau techniquement maliable dont il résiste nettement à la torsion ce qui explique l’élancement vers le ciel, avec une courbure.

Etape04 et finale :cette étape consistait à donné de la volumétrie et toutes les caractéristiques d’un espace architectural notamment les revêtement extérieurs et enveloppe, et la mise en place de la toiture inclinée(pour une meilleure gestion des vents).

Du coté extérieur, la structure de lamellé-collé est recouverte de claustras en bois d’iroko. L’espacement entre chaque élément varie en fonction de l’usage des cases et de la proximité avec le sol. De plus, la structure de certaines cases, jouant un rôle technique, ne sont pas du tout recouvertes de claustras.

Sur le coté intérieur, l’enveloppe est composée de panneaux avec un cadre en aluminium extrudé. Le remplissage de ces panneaux varie en fonction des usages réservés à chaque espace: il peut s’agir de l’ouvres de verre mobiles, de panneaux de verre fixe, de panneaux de bois ajouré ou encore de bois plein.


Processus numérique en suivant une vidéo d’article consulté:

Lien vers mon drive : https://drive.google.com/drive/folders/1yC-vKO47S-rDmPPKdwcpLfeY07kEnRrT

Source de la vidéo support : https://www.youtube.com/watch?v=X6U64p1NiZ8


Attributs constructifs et détails du projet :

Afin d’exprimer clairement son parti architectural et son intention technique dans le projet, l’architecte à mis en œuvre une technique domestique qui démontre l’influence de la forme sans laisser la dominance de l’aspcet technique.

Le projet, caractérisé par une double-peau, nécessite la juxtaposition de deux colonnes. La colonne située vers l’intérieur de la paroi à double-peau est verticale, alors que celle située à l’extérieur est arquée. La rencontre de ces deux colonnes est articulée au sol par un élément en acier moulé. (Détail A)


Éléments constructifs : Poutres en acajou, ancrages en acier galvanisé et lattes en Iroko.


Source des photos : DAGNEAU, G. Renzo Piano, Le chemin Kanak, documentaire, 2008, 52 min


En conclusion,

L’architecture de Renzo Piano a conçu et pensé des œuvres emblématiques et exemplaires. après consultations de certaines de ses construction et celle en question « musée de Djibaou » Il est possible de cerner des éléments récurrents à son architecture, et particulièrement la légèreté, la symbiose du bâtiment avec son entourage et contexte et, notamment une domestication de la technique et la place prise par l’importance du choix des matériaux.

En plus de ces caractéristiques intéressantes, dans le centre pour la culture Kanak une idée d’un projet inachevé, c’est le concept « incomplétude« , afin de brouiller la limite entre la nature et le bâtiment. Le dialogue permanent indéfini entre les bâtisses et la nature est renforcé et accentué par la position très stratégique du bâtiment. Le rapport à l’eau(important au sein de la culture Kanak), qui a inspiré l’architecte est aussi honoré.

Il m’est donc évident et possible d’affirmer que la pensée constructive du centre culturel Kanak est exemplaire. La simplicité de conception et l’authenticité de ses assemblages, l’intégration et le choix des matériaux.

l’imaginaire du projet et la poésie qui se dégage de cette immense structure est alimenté par la pensée constructive.


Pour une lecture inédite sans pareille et, une expérience unique (3D, processus de création et une visite virtuelle gratuite), les liens suivants sont à votre disposition :

-https://www.youtube.com/watch?v=KK1grzQMA3M

-https://www.youtube.com/watch?v=bbbitNO5l4I&t=41s

-https://www.youtube.com/watch?v=ANXnUQtkP0s


BIBLIOGRAPHIE :

-BLASER, W. Renzo Piano Centre Kanak; cultural center of the Kanak People,2001, 96 pages.
-DAGNEAU, G. Renzo Piano, Le chemin Kanak, documentaire, 2008, 52 min.
-MASBOUNGI, A., DE GRAVELAINE, F.. Penser la ville heureuse, Renzo Piano, Paris, Projet urbain : Éditions de la Villette, 2005, 143 pages.
-PIANO, Renzo. Sustainable Architectures, édité par Anatxu Zabalbeascoa, Javier Rodríguez Marcos, 1998, 63 pages.

-Site officiel Renzo Piano : http://rpbw.r.ui-pro.com/
-Site officiel du prix Pritzker : http://www.pritzkerprize.com/laureates/1998/an-nouncement.html