Robert Van Embricqs est un designer Néerlandais diplômé en 2010 de l’académie Gerrit Rietveld à Amsterdam. Il est fasciné par les formes de la nature qui sont belles tout en étant très complexes. Pour créer son mobilier, Il trouve l’inspiration dans la structure des os, la vie végétale et le mouvement.Dans son processus de conception, Van Embricqs a la volonté de marier l’aspect fonctionnel avec un regard esthétique. Selon lui la fonctionnalité n’est pas obligatoirement égale à la conformité, cela peut être le point de départ de la créativité.
Il connaît un grand succès avec la ligne de « rising furniture », composée de meubles pliables entièrement pour devenir des objets plats en deux dimensions, tels des tableaux. Une table de chevet, une table basse, une corbeille à fruit ou encore une chaise composent cette série minimaliste, fonctionnelle et esthétique.
Nous allons nous intéresser à la chaise pliable, avec laquelle il a gagné le prix de Red Dot design en 2011. Elle est réalisée par la découpe de tiges en teck successivement plus grandes les unes que les autres et attachées entre elles par des charnières en cuivre. Ce système permet à la chaise d’être pliée complètement pour devenir une planche de bois plate.
La conception informatique en 3D a été nécessaire pour réaliser cet objet. Chaque pièce de bois est d’une dimension particulière, définie lors du dessin du modèle 3D dynamique et la simulation d’ouverture/fermeture qu’il permet de créer. Afin de garantir un mouvement optimale et sans accros de la chaise lorsqu’on la déplie, la découpe des tiges en bois se fait en machine automatisée.
En plus de cette chaise il faut noter que le designer vend aussi une maquette de celle-ci à l’échelle 1/6. Elle est imprimée en trois dimensions grâce au modèle informatique et coute 649 euros ! On voit qu’il y a mille façons de rendre utiles les modèles informatiques imprimables en 3D.
Il est fabriqué en PA 2200, matériau utilisé notamment par des machines à frittage sélectif par laser de type EOSINT.
Les prototypes réalisés grâce à ces machines sont fabriqués à partir de poudre de certains matériaux solidifiés couche par couche par le laser. Cette technique d’impression 3D ne nécessite pas de séchage, elle est donc plus proche de la réalité.
crédits:
Robert Van Embricqs
EOS
Rocbor.net