L’idée directrice était de créer une structure de couverture, capable de servir de treillis à de la végétation grimpante tout en créant des espaces de différentes hauteurs et natures.
La première étape a été de définir une forme de base. Une surface en forme de quadrilatère a été paramètre selon quatre point disposés aléatoirement sur le plan C (« Srf4Pt »).
Selon les mêmes principes, cinq surfaces ont été ainsi modélisées.
La première surface a servi à la modélisation d’un parallélépipède rectangle (« BoxRec ») selon une hauteur Z choisie.
Pour chacune des surface, un parallélépipède rectangle a été modélisé. Sa hauteur Z est définie selon l’addition (« A+B ») d’une variable aléatoire et de la hauteur du parallélépipède précédent.
Cette opération a été répétée cinq fois pour chacune des surfaces.
Les volumes ont ensuite été joint entre eux à l’aide d’une opération booléenne (« SUnion ») pour ne former qu’un seul volume.
Une boite (« BBox ») a ensuite été créée pour englober le volume. un quadrillage de 10×10 a été défini sur la projection de cette boite sur le plan C pour servir à la division du volume.
Ce quadrillage a ensuite été extrudé sur l’axe Z pour former des plans de sections verticaux englobant le volume dans sa totalité.
Ainsi, dix contours du volumes ont été créés successivement sur l’axe X. Chacun des contours correspond au croisement entre le plan de section et l’épiderme du volume.
Ces contours, jusqu’ici des surfaces planes verticales, ont ensuite été extrudés pour avoir une épaisseurs et devenir des solides.
Ce modèle a été dupliqué, et tourné à 90°. Les deux modèles se croisent ainsi perpendiculairement et sont joints pour n’en former qu’un.
Le solide ainsi obtenu est alors « cuit » sur Grasshopper pour devenir un objet 3D réel sur Rhino.
Le bas du modèle a été coupé sur Rhino (division booléenne avec une surface plane coupante) pour que les montants verticaux deviennent la base du projet.
Ce modèle était initialement destiné à être imprimé en 3D à l’atelier maquette. Néanmoins, pour des raisons de planning, cette impression n’a pas pu être réalisée.
Il a été extrêmement intéressant de voir comment une suite d’opération pouvait mener à la création d’un projet, et de mesurer la part de l’aléatoire dans celui-ci. En effet, en changeant une seule valeur sur un des sliders, le projet aurait été différent. Néanmoins, la complexité de Grasshopper en fait un logiciel difficilement utilisable au quotidien. Il peut cependant être intéressant de combiner par touches certaines actions sur Grasshopper à une conception plus « conventionnelle » sur Rhino.