Metropol Parasol – Séville
Le Metropol Parasol à Séville est un projet d’espace publique réalisé entre 2005 et 2011, par l’architecte Jürgen Hermann Mayer. Cette nouvelle infrastructure est devenue un point de référence à Séville.
Un projet irréalisable. Le projet tel qu’il a été réalisé par l’architecte était en effet irréalisable. Une structure avec 3400 pièces en bois, trop lourd il serait pas capable de supporter son poids. C’est en 2009 que les ingénieurs d’Arup et de Finnforest trouvent une solution sur les modes d’assemblage.
La technologie a beaucoup évolué ces dernières années, aujourd’hui on peut trouver différentes solution pour réaliser ce type de projet, tel que les tests en impression 3D par exemple.
Changement d’échelle
Penser les espaces urbains demande une réflexion à plusieurs échelles. A partir de l’exemple du Metropol parasol, j’ai développé un mobilier urbain. Le dessin est décliné d’abord des idées precises de taille, puis transformé en arrondis pour retrouver une forme qui ressemblerait au Metrolpol, comme on peut voir ci contre.
Modélisation
Toutes ces informations ci dessus montrent comment je me suis approprié de la forme pour la création de ce mobilier. A partir de ces donnés j’ai choisit le logiciel Rhinocéros pour modéliser l’objet. On peut voir toutes les phases des test à travers les images.
Ce mobilier a été réalisé en plusieurs phases:
-La première était la définition des dimensions, puis la modélisation sur Rhinoceros.
Initialement j’ai déterminé du mobilier puis la dimension des assises. Un petit creu a été dessiné pour une ergonomie de l’assise. Même si les dimension ont été déterminé en amont le dessin permet une certaines irrégularité pour casser la rigidité. Les pieds ont tous la même dimension de base, néanmoins leur forme peuvent être varié par les nombre de « faces » et le creu de l’assises. Cela peu être observé sur le dessin ci dessus.
Nous avons comme résultat un volume qui permet une déclinaison de forme selon le matériau et lieu d’installation. Cela permet une multiusage de ce mobilier.
Aussi ce mobilier a été pensé pour être encastré avec des pieds en acier par exemple.
Par la suite la deuxième phase était trouver la forme alvéolaire du mobilier. Ne maitrisant pas le paramétrique de grasshopper la méthode choisit était les courbes de niveaux. Quelques « accidents » de route a généré un objet intéressant dans sa forme. Néanmoins irréalisable par manque de structure.
La formes de rubans rappel le projet étudié sur l’exercice d’Etat de l’art de Kengo Kuma, où un pavillon en forme de ruban a été réalisé à travers un calcul paramétrique. Ici je l’ai imaginé en bamboo par exemple, un bois à la fois malléable pour retrouver la forme mais aussi très résistent pour la structure. Cette idée fut abandonné par la suite.
Après quelques essaies, la forme final de l’objet a été trouvé. La versatilité de ce mobilier permet de le construire en plusieurs matériaux et de différentes formes d’assemblage selon celui-ci. Pour tester la forme le matériau choisit est le bois, par ces propriétés, la possibilité d’être plus durable, mais aussi par la facilité d’assemblage. Une autre possibilité est d’être démontable. Tel façon de construire permet une évolution dans le temps de l’espace sans avoir besoin de le détruire.
Versatilité
Pour tester la versatilité de l’objet un test sur Cura a été réalisé. Néanmoins je ne maitrise pas ce logiciel et je ne peux par donner de conclusion pertinent. Nous pouvons imaginer une évolution de ce prototype et imaginer une impression 3D avec un mélange des matériaux.
Conclusion
Ce travail m’a permis de comprendre les différents enjeux de la construction paramétrique, ainsi que les différentes solutions qu’elle peut apporter pour la réalisation des projets avant dit irréalisables. On peut observer cela par l’exemple du Metropol ou par le pavillon de Kuma. Les tests ici réalisé m’a permis de mettre cela en pratique et vérifier mes questionnements sur la faisabilité de cet objet.