Suite à l’analyse d’un exemple de continuum qui mettait en place l’utilisation d’un fichier image, j’ai voulu à travers ce projet concrétiser de manière personnelle ma compréhension de son utilité.
Le projet s’appuiera sur l’exemple d’une seule image, mais il est important de faire remarquer que la grande valeur de l’utilisation de Grasshopper dans cette situation se trouve dans la rapidité et le contrôle du processus. Il est en effet possible grâce à ce que j’ai tenté de reproduire du travail initial, d’obtenir les mêmes résultats avec un nombre illimité d’image en la chargeant simplement dans l’espace lui étant destiné, tant que les contrastes de cette dernière sont suffisants. La définition finale est également paramétrable, et cela créé une interface entre le rendu et l’auteur qui peut alors faire varier l’abstraction de ce qui est in fine représenté.

Ces deux points sont les grandes lignes du travail initial qui m’ont semblé important d’une part de conserver et d’autre part d’étudier dans le cadre de notre séminaire.
De plus, l’usage de l’outil qui permet la transition du numérique au réel ne pouvait pas être le même pour des raisons pratiques, mais aussi pour donner un caractère personnel au fichier Grasshopper. Ce dernier à été réalisé en observant donc un travail préexistant, mais en prenant en compte le fait que nous n’avions pas de robot 6 axes à l’ENSAPLV. Il s’agissait donc de repenser d’une quel était l’outil le plus adéquat et de deux la façon de générer les courbes. Il est possible d’observer cela dans la partie « outil » de la présentation qui va suivre, suivit des images de l’objet réalisé.

En guise de rappel et de conclusion, le fichier grasshopper permet donc de créer la représentation stylisée d’une image en prenant en compte la luminosité des pixels, qui se traduisent par une courbe que l’on obtient par l’intersection d’un plan et d’un rectangle légèrement incliné.

Ce plan incliné se déplace dans l’axe x en suivant une grille pour former des lignes, et sur l’axe z en fonction de la profondeur définie par la luminosité des pixel en rapport avec chaque point précis de la grille. L’axe y lui, représente le nombre de lignes et donc la définition du rendu mais est liée à l’axe x pour des questions de proportions.

Une fois incliné, ce rectangle dont les coins sont à 45° est l’équivalent d’un cône dont on peut aussi contrôler l’angle pour des raisons parfois d’effet plus ou moins efficaces en fonction des images.

Mise en place de la surface d’intersection, elle est directement liée à la grille d’expression.

 

B

Mise en place de la grille pour guider la translation de l’outil en x, et définir le nombre de lignes de passage.

 

C

La grille est gérée en une liste de points rangés dans les différentes lignes. L’output de l’image elle, est une valeur transformée en vecteur qui est utilisé sur l’axe z. Ces deux opération se rejoignent dans l’action déplacement à droite de l’image.

Image utilisée

Image utilisée

 

D

La « Tool def » exprime un rectangle qui est incliné selon un angle paramétrable. Il est par la suite distribué le long de chaque ligne.

E

Le loft est utilisé pour transformer l’ensemble des translations de chaque ligne en un volume fermé qui peut alors être intersecté avec le plan de départ.

IMG_1765 IMG_1766 IMG_1767

Les courbes doivent être préalablement transformée de spline en point de courbe pour créer le fichier qui sera utilisé pour la découpe.